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QUI SOMMES NOUS ?

« catholique non-pratiquant »

que cela signifie-t-il ?

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Les Catholiques non-pratiquants, c'est bien connu, sont des chrétiens qui ne vont plus à la messe le dimanche. Ils ne sont ni des conservateurs ni des progressistes, car cela ne veut plus vraiment rien dire aujourd'hui. Ils sont de simples chrétiens qui font  partie d’un peuple qui ne participe plus à la vie communautaire. Cela ne veut pas dire qu'ils n'ont plus la foi. Beaucoup ont une vie spirituelle dense dans leur sphère privée. 

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des gens ordinaires, des subalternes insignifiants.

Ne nous voilons pas la face, il y a toujours eu deux églises dans l’Église et ce depuis le quatrième siècle quand le christianisme est devenu « Religion officielle de l’empire romain ». En s’installant dans le pouvoir des monarchies et des empires, l'Église est devenue à son tour un pouvoir autonome, parfois intransigeant faisant et défaisant des couronnes, aux comportements inflexibles et implacables..

Très vite les laissés pour compte, les insignifiants, tous ceux qui étaient à la marge de la société étaient rejetés par la haute sphère catholique. Notre Seigneur Jésus voulait faire son Eglise par eux. Ce fut éphémère ! Cela n'a jamais vraiment existé. 

Il y a eu cependant des prêtres, des religieuses et des religieux qui ont fait beaucoup de biens auprès des marginaux et des plus pauvres mais c'est une minorité. 

En ce XXIème siècle, les vocations de prêtres diminuent. C'est ce que nous constatons chaque année. Il y a plusieurs raisons à ça. Nous y reviendrons sur ce site.

Tout ce que l'on peut dire en voyant les statistiques depuis une vingtaine d’années, c’est que la situation sera dramatique dans moins de dix ans. Marier les prêtres, ordonner des diacres mariés, ou bien ouvrir le diaconat aux femmes ne servira malheureusement à rien. Regardez chez les protestants, le pasteur a le droit de se marier ou être une femme, l'Eglise Réformée est aussi en crise de vocation.

Conservatisme et progressisme

En revanche, certains laïcs s’organisent déjà pour prendre les choses en main dans l’Église de France en créant des associations nouvelles, des fondations, des mouvements au sein de l’institution ou de s’infiltrer dans les anciennes.

Il y a deux groupes de laïcs dans l’Église de France et même dans le monde.

C'est à la fois une question sociale et sociétale. 

Le premier groupe, ce sont les laïcs supérieurs, les élites.

Premier critère impératif : Être des universitaires aux hautes études. Des gens bien sous tout rapport du moins en apparence. Mariés impérativement à l'Eglise. Familles unies, nombreuses très appréciées. Célibataires acceptés, consacrés très estimés. Ces laïcs se cooptent en eux dans la sphère décisionnelle de l’Église catholique. C’est un ordre très fermé.

 

Le deuxième groupe ce sont des laïcs subalternes.

La grande majorité sont des gens ordinaires qui vivent leur foi là où ils sont, là où ils en sont. Ils n’ont pas fait forcément des hautes études. Et si c'en est la cas, ils deviennent de surcroit des subalternes s’ils sont par exemples séparés, divorcés ou remariés ou ne répondant pas à des critères bien établie par les laïcs supérieurs.

Nous faisons partie de ces laïcs subalternes, des gens simples, des hors-normes…

Nous sommes des personnes qui ont des difficultés pour s’en sortir, des laissés pour compte, des familles monoparentales, séparées, divorcées ou des familles recomposées.

Certains d'entre nous sont à bout de souffle, fragiles ou handicapées, qui ont fait des burn out, qui ont sombré dans la dépression.

D'autres sont des personnes de la rue, des dépendants à l'alcool et aux drogues.

Beaucoup de subalternes ne sont pas mariés.

Parmi eux il y a des femmes et des hommes qui ont une orientation sexuelle différente. 

Il y a aussi des victimes d'abus sexuels, enfants, femmes et hommes. Les révélations depuis le début de ce siècle ont été effrayantes et ce n'est pas fini. 

Il y a aussi des enfants et des jeunes qui ont subi des sévices dans les pensionnats religieux. On en parle moins mais c'est une réalité.

Les subalternes ne trouvent plus leur place dans la communauté paroissiale ou de vie.

Beaucoup ont été manipulées, violentées dans des communautés charismatiques nouvelles, victimes d'une emprise spirituelle.

Nous sommes aussi des personnes qui ont été humiliées, rejetées par les institutions dirigées par des prêtres ou des laïcs supérieurs.

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